Pour le week-end de Thanksgiving, Baby Boy et moi avons opté pour la Virginie. Nous pensions d’abord retourner dans le Massachussetts, là où tout a commencé, certains pourraient penser.
STOP. C’est là que cela devient problématique car chacun a ici sa propre vision de l’Histoire des Etats-Unis.
Certes, ce n’est pas propre aux Etats-Unis d’écrire voire de réécrire et même de travestir l’Histoire à la convenance de la majorité. Donc ce « tout » a eu une signification bien différente selon le point de vue des acteurs de l’Histoire et il faut donc tenter de le définir, surtout en ce moment particulier de l’année.
En effet, Thanksgiving fait référence à l’arrivée de colons britanniques dans une baie du Massachussetts à bord du Mayflower, à leurs débuts difficiles et surtout à leur salut dû à l’intervention de Squanto qui, avec l’aide de sa tribu, les Wampanoags, leur offrit de la nourriture, puis leur apprit à pêcher, à chasser et à cultiver du maïs. L’histoire raconte qu’un repas de dindes et de pigeons fut échangé entre les colons et les Wampanoags pour célébrer la première récolte à l’automne 1621.
The First Thanksgiving 1621, oil on canvas by Jean Leon Gerome Ferris (1899)
Pourtant, ce n’est pas dans le Massachussetts que « tout » a commencé. Nous sommes en 1584 et Amadas et Barlowe explorent la région de l’actuelle Virginie pour le compte de la couronne britannique. Le territoire est contrôlé à l’époque par le Chef indien Wingina de la tribu des Secotans, et est réputé comme étant la première colonie britannique en Amérique. Cette colonie-là fut vite abandonnée et en 1607, John Smith, à la tête de trois navires établit la première communauté anglaise fixe en Amérique, à Jamestown. Ce sont alors les Powhatans – une confédération amérindienne de langue algonquine – qui font les frais de la colonisation jusqu’à être expulsés en 1644.
Pour les Natifs américains, ce « tout », cette dinde de Thanksgiving, a surtout le goût amer et la saveur empoisonnée de la dépossession et du génocide.
Nous avons donc voulu suivre ce qu’ici on appelle « la route coloniale ».
Tout d’abord, ce qui frappe l’esprit dès qu’on se penche sur les cultures diverses des différentes communautés autochtones des Amériques c’est leur rapport extrêmement intime avec la nature, leur compréhension globale de leur environnement et l’immense respect vis-à-vis de la faune et de la flore. En ces temps de discussions au sommet sur l’avenir climatique de notre planète, il est salutaire de rendre hommage à leur lutte pour préserver l’environnement.
Nous avons donc commencé nos pérégrinations par une randonnée dans le Shenandoah National Park. Plusieurs communautés autochtones semblent avoir été actives dans la région, parmi lesquelles les Delaware, les Iroquois et les Cherokees. Elles venaient de manière saisonnière dans la zone du parc pour chasser, cueillir des baies et des fruits à coque et fabriquer leurs outils en pierre.
L’endroit est merveilleux. Il se situe dans la province de Blue Ridge. En effet, au lointain, la cime des montagnes semble bleue.
Plusieurs randonnées sont possibles. Nous avons commencé doucement par celle de Blackrock à 770 mètres par rapport au niveau de la mer et qui s’étend sur un kilomètre et demi. Elle doit son nom aux rocs noirs qui forment une petite colline en haut du mont. Ils sont le résultat d’années de sédimentation sableuse et rocheuse transformée peu à peu en roche de quartz noire qui, à la faveur, des mouvements tectoniques a donné ce mont rocheux.
La vue sur la Shenandoah Valley est superbe et le passage entre les roches noires qui se dressent de chaque côté du chemin nous transporte ailleurs.
Nous attaquons ensuite la randonnée beaucoup plus sportive de Browns Gap qui forme une boucle de 10.4 kilomètres. Les paysages sont magnifiques et ponctués de cascades (celle de Jones Run et celles plus impressionnantes de Doyles River Falls). Les ascensions nécessitent une bonne forme physique (je dis merci à mes séances quotidiennes de gym) et nous nous maudissons, dans les rares moments de découragement, d’avoir assuré la dame à l’entrée du parc que nous étions des « pretty good hikers »*.
Nous sommes éblouis par la nature et ses nuances infinies.
Il s’agit finalement d’un tout petit Parc National riche d’une histoire douloureuse et fondatrice des Etats-Unis. Je resterai toujours interdite face à l’impuissance de la beauté de la nature contre l’immonde cruauté de l’Homme.
Nous quittons le Parc sur les coups de 5 heures, heure à laquelle le soleil s’endort et à laquelle le Parc ferme sa principale route par crainte des braconniers.
Nous partons sans voir les ours vantés par la brochure remise à l’entrée, à la grande déception de Baby Boy, mais nous avons l’immense bonheur de croiser de majestueuses biches.
Le lendemain matin, nous décidons de visiter la maison de Thomas Jefferson à Monticello, à côté de Charlottesville (charmante petite bourgade de Virginie. S’il vous arrive de vous y arrêter, allez dîner à Maya, le meilleur restaurant où nous avons dîné depuis que nous sommes aux Etats-Unis). Nous quittons donc les pages douloureuses de l’Histoire des tribus autochtones des Etats-Unis qui continuent de s’écrire aujourd’hui pour l’horrible période de l’esclavage et de la guerre civile. Dans les deux cas, ces heures sombres de l’Histoire des Etats-Unis ont encore une résonance bien réelle et quotidienne aujourd’hui.
http://thefreethoughtproject.com/police-killing-native-americans-higher-rate-race-talking/
http://www.motherjones.com/politics/2015/07/native-americans-getting-shot-police
https://en.wikipedia.org/wiki/Black_Lives_Matter
Nous partons toutefois après un solide déjeuner servi à l’hôtel. Attirée par les œufs brouillés vantés par le menu, j’opte pour un déjeuner britannique. Hélas, les œufs brouillés sont surtout brouillés avec la vraie recette ! Ce sont des blocs d’œufs sans aucune saveur. Pourtant, en quelques clics sur Internet, Gordon Ramsay vous apprend comment préparer des œufs brouillés crémeux et duveteux. Le bacon est correct et plutôt apprécié de mes congénères, au regard notamment de l’assiette de l’adolescent, au t-shirt NRA (National Rifle Association qui défend le droit de porter une arme et de s’en servir), assis pas très loin de moi.
Baby boy, après avoir testé la machine à gaufres – la pâte sort d’un petit robinet d’une machine aux couleurs criardes, doit ensuite être versée sur l’appareil et est cuite en 2 minutes – a le regard happé par les hordes de consommateurs du Black Friday s’arrachant les bonnes affaires sur l’écran de télé de la salle du petit-déjeuner. Pas de panique, si vous avez loupé le Black Friday pour cause de randonnée dans le Shenandoah Park, il y a le Cyber Monday ! (le Black Friday désigne le vendredi suivant le repas de Thanksgiving. les magasins proposent alors des soldes importantes)
Petit rappel historique :
– Thomas Jefferson fut le 3ème Président des Etats-Unis de 1801 à 1809
– On lui doit le rachat de la Louisiane aux Français (ce qui doubla la superficie du territoire des Etats-Unis)
– Thomas Jefferson était un intellectuel francophile. (il y a d’ailleurs dans sa maison un portrait de Voltaire et une sculpture de Napoléon – perso, je n’aurais pas choisi ces deux figures). Son Chef cuisinier était Français et ses discussions politiques et d’affaire se tenaient généralement autour d’un dîner. Il a un goût avant-gardiste en termes d’architecture et possède une bibliothèque impressionnante.
– Le 11 juin 1776, il s’attelle avec quelques camarades à la rédaction de la Déclaration d’Indépendance dont l’idée centrale est la Liberté
– Il est considéré comme l’un des initiateurs de la conquête de l’Ouest avec l’expédition Lewis et Clark. Il voulait préparer les Tribus amérindiennes de l’arrivée « inéluctable » de l’Homme blanc au-delà de ce qu’on appelait à l’époque la « Frontier ». En somme, leur dire pacifiquement que tous les Traités signés avec eux étaient caducs.
– Il crée l’Université de Virginie
– Il décède le 4 juillet 1826, cinquante ans jour pour jour après la Déclaration d’Indépendance des USA
Ce qu’on apprend moins en lisant sa fiche Wikipédia mais qu’on apprend en visitant sa demeure de Monticello c’est que Thomas Jefferson n’appliquait pas ses principes politiques dans sa vie personnelle.
Selon Wikipédia, Thomas Jefferson était un homme épris de liberté et en effet, en tant que principal rédacteur de la Déclaration d’Indépendance des Etats-Unis, il stipule que « tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués par leur Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur. » Cela ne l’empêcha absolument pas de maintenir en esclavage, jusqu’à sa mort, près de deux cents personnes sur sa jolie propriété de Monticello, en surplomb de Charlottesville.
Toujours selon Wikipédia, Thomas Jefferson, qui fut ambassadeur en France, juge les mœurs des Français dissolues. Pourquoi pas ?
En revanche, cela ne l’a absolument pas dérangé d’exercer un droit de cuissage sur une de ses esclaves, Sally Hemings et de lui faire 6 enfants (tout cela prouvé par une étude ADN) tout en déclarant que « The amalgamation of whites with blacks produces a degradation to which no lover of his country, no lover of excellence in the human character, can innocently consent »**.
Il n’a libéré de l’esclavage 4 de ses enfants (les autres étant morts en bas âge) qu’en 1822 et en 1826 par son testament. Il n’a, en revanche, jamais libéré Sally Hemings de l’esclavage ni aucune autre personne de la famille de Sally. Tout ce que nous savons de Sally est qu’elle était une très jolie femme, elle-même le fruit d’un métissage entre sa mère esclave et son père John Wayles (le père de la femme de Jefferson). Elle a accompagné Jefferson pendant sa résidence en France où elle commencera à apprendre le français.
La maison de Monticello est une splendeur et Thomas Jefferson passait semble-t-il beaucoup de temps à l’améliorer et à la doter d’inventions proches de la domotique actuelle : la porte d’un salon, qui grâce à un système de poulies sous le plancher, s’ouvre automatiquement dès qu’on touche la poignée, le polygraphe dans son bureau, la remontée mécanique, cachée dans l’âtre de la cheminée, qui permettait d’amener des bouteilles de vin depuis la cave jusqu’à la salle à manger…
Nous repartons de Monticello, conscients d’avoir visité un bijou, d’avoir marché dans les pas d’un personnage incontournable de l’Histoire des Etats-Unis et dans les pas de centaines d’esclaves dont les libertés ont été sacrifiées. Nous retrouvons sur la pièce de 5 cents l’arrière de la demeure de Jefferson. Nous méditons alors sur la devise des Etats-Unis, à l’époque, E Pluribus Unum.
Le lendemain, nous rallions Richmond, devenue la capitale de Virginie en 1780, à l’embouchure de la James River. Richmond est aussi un lieu incontournable de l’histoire des Etats-Unis. Elle doit son premier essor économique à l’ouverture d’une usine de fonte pour accompagner le formidable développement du chemin de fer (là, je ne peux qu’encourager le visionnage attentif de la série Hell on Wheels). Bien évidemment, cette usine ne fonctionna que grâce au travail d’esclaves (450 sur les 900 employés que comptait l’usine en 1861) qui furent progressivement formés aux fonctions les plus spécialisées.
Richmond c’est aussi une très jolie ville dont l’architecture est le témoin de son histoire. Nous avons d’ailleurs dormi dans un très bel hôtel, le Linden Row Inn, datant de 1839. En 1811, Elizabeth Poe, une actrice se produisant au théâtre de Richmond, meurt en laissant deux enfants. Son fils Edgar Poe prit en deuxième nom le patronyme de ses nouveaux protecteurs, les Allan. L’histoire raconte qu’Edgar Allan Poe jouait dans le jardin occupé aujourd’hui en partie par l’hôtel et qu’il le mentionne dans son poème « A Helen ». Il y rencontra également l’amour de sa vie Elmira Royster.
Je conseille absolument de se rendre sur les marches du Capitole de la Virginie et de se promener dans les jardins adjacents où de très belles sculptures témoignent là-encore de l’Histoire de l’Etat.
Enfin, le Musée de la Guerre Civile est une visite incontournable. La muséographie est parfaitement exécutée, comme très souvent dans les musées anglo-saxons et les explications sont foisonnantes et détaillées.
L’exposition permanente s’ouvre sur l’affirmation suivante « Notre nation fut la première à être fondée sur des idéaux de Liberté ». Certes, c’est une vérité historique que certains colons fuyaient les persécutions, notamment religieuses, en Europe. C’est également une vérité historique que cette recherche de liberté s’est faite au détriment sanglant des populations autochtones et des esclaves. D’ailleurs, l’exposition n’écarte aucun fait jusqu’à la Guerre Civile, en 1861, en rappelant que ce fut une guerre autour de trois concepts très forts dans l’Histoire américaine : L’Union, Le Foyer et La Liberté. Ces trois concepts étant sous-tendus par la réalité brutale de l’esclavage. A ce propos, en 1861, la Caroline du Sud, le Mississippi, la Géorgie et le Texas ont déclaré vouloir faire sécession de l’Union et tous ont cité le maintien de l’esclavage comme la principale raison de leur décision.
Les Confédérés, dont aujourd’hui on enlève le drapeau – le dixie flag – des monuments et bâtiments officiels en Caroline du Sud (aujourd’hui encore, les drapeaux des Etats du Sud puisent tous leur inspiration dans ce drapeau), croyaient à l’époque se battre pour une Seconde Guerre d’Indépendance qui garantirait leur « honneur, leur liberté, leur propriété et leur survie ». Pour eux, les esclaves rentraient naturellement dans la catégorie de leur propriété.
Les esclaves devinrent vite un enjeu dans la guerre, notamment lorsque le Général unioniste Benjamin Butler déclare que les esclaves passés du côté de l’Union sont des possessions de guerre et ne peuvent pas être rendues à leur maître, niant par là-même la Loi de 1850 sur les esclaves fugitifs.
Bien évidemment, ce n’était pas mû seulement d’une volonté morale ou humaniste que l’armée de l’Union a pris cette décision mais pour pouvoir grossir ses propres troupes. Cette démarche opportuniste vis-à-vis des esclaves fut également celle de Lincoln lorsqu’il déclara dans la Déclaration d’Emancipation que « tous les esclaves des Etats Confédérés devaient alors et pour toujours être libres ». Il ne s’agissait absolument pas d’abolir l’esclavage mais de pouvoir profiter de leur force, de leur nombre et du soutien stratégique de la France et de l’Angleterre dans la Guerre civile. Finalement, les Afros-Américains ont toujours été un enjeu de la politique américaine et une carte à dégainer au bon moment et la situation actuelle hérite très clairement des décisions et des errements antérieurs.
Le 13ème amendement, abolissant l’esclavage, finit par être voté en décembre 1865 sous la présidence de Lincoln. Ce dernier déclarait pourtant , le 22 août 1962, dans une lettre adressée à Horace Greeley, l’éminent rédacteur en chef du New York Tribune : « Mon objectif principal dans ce combat est de sauver l’Union, non de sauver ou de mettre à bas l’esclavage. S’il m’était possible de sauver l’Union sans libérer un seul esclave, je le ferais ; s’il m’était possible de la sauver en libérant tous les esclaves, je le ferais ; et s’il m’était possible de la sauver en libérant quelques esclaves et en abandonnant les autres à leur sort, je le ferais aussi. Ce que je fais à propos de l’esclavage et des Noirs (“colored race”), je le fais car je pense que cela aide l’Union »
http://www.abrahamlincolnonline.org/lincoln/speeches/greeley.htm
Aujourd’hui encore, cette histoire fait débat. Au Texas, les élèves apprennent depuis septembre 2015 que la guerre civile américaine a été déclenchée par «le sectarisme, les droits et l’esclavage», ce dernier point étant délibérément relégué dans un rôle secondaire. Dans leur livre est mentionné que le commerce triangulaire a permis d’amener des millions de travailleurs dans les plantations du sud des Etats-Unis… Oui, oui, c’est cela…
Les élèves apprennent également qu’il y avait de bons côtés dans l’esclavage puisque « some slaves reported that their masters treated them kindly. To protect their investment, some slaveholders provided adequate food and clothing for their slaves.” ***Tout d’un coup, par magie, les mots accolés à esclavagistes deviennent “avec bonté”, “nourriture et vêtements appropriés ». Les esclavagistes deviennent des businessmen, les esclaves un investissement (là non plus ils n’ont pas le droit à une identité humaine).
Heureusement, le texte rajoute « However, severe treatment was very common. Whippings, brandings, and even worse torture were all part of American slavery.”**** Mais là, point d’esclavagiste coupable, à la faveur de la voie passive. Belle démonstration : la grammaire devient un instrument de propagande et falsification de l’Histoire.
http://www.nytimes.com/2015/10/22/opinion/how-texas-teaches-history.html
J’avoue que je ne sais pas trop quoi penser du message d’excuses de l’éditeur :
“We are deeply sorry that the caption was written this way. […]While the book was reviewed by many people inside and outside the company, and was made available for public review, no one raised concerns about the caption. Yet, clearly, something went wrong, and we must and will do better.” Je trouve cela encore plus terrifiant que la page ait été lue par des dizaines de personnes à l’intérieur et à l’extérieur de la société d’édition et que personne n’ait rien trouvé à redire.
Nous sommes rentrés dimanche à New York en empruntant la I-95, qui contrairement à nos craintes, n’était que très partiellement embouteillée.
D’ailleurs, une autre idée de voyage, si on est fan de séries américaines, peut commencer le long de l’I-95. En quittant Richmond, on peut s’arrêter à Quantico pour les fans de Shemar Moore, continuer à Alexandria (charmante petite ville de la banlieue de Washington) dont le nom évoque beaucoup de choses pour les fans de zombies et de Rick Grimes.
On rejoint ensuite Washington où la bataille entre l’équipe Jake et l’équipe Fitz fait rage autour d’Olivia Pope. On passe devant Joppa où l’aile occidentale de la Maison Blanche a été reconstruite pour servir de théâtre aux manipulations en tout genre de Frank Underwood. On ne peut pas ensuite s’arrêter à Baltimore sans une pensée émue pour Jimmy McNulty (mon cœur penche plus vers Stringer Bell mais chacun ses goûts). Enfin, on arrive à New York et là, on a l’embarras du choix entre Carrie Bradshaw, Serena Van der Woodsen, Olivia Benson, Hannah Horvath, Joan Holloway, Stella Bonasera, Vivian Johnson et parce qu’il n’y en a pas que pour les femmes, l’hilarant Detective Jake Peralta ou Jesse L. Martin, d’ailleurs originaire de Virginie.
* de bons randonneurs
** le mélange (métissage) entre Blancs et Noirs produit une dégradation qu’aucun amoureux de ce pays, qu’aucun amoureux de l’excellence dans le caractère humain, ne peut innocemment approuver.
*** certains esclaves ont rapporté que leurs maîtres les traitaient avec bonté. Pour protéger leur investissement, certains esclavagistes fournissaient à leurs esclaves nourriture et vêtements appropriés.
**** Cependant, un traitement sévère [des esclaves] était très commun. Les flagellations, le marquage au fer chaud et d’autres tortures bien pires faisaient partie intégrante de l’esclavage en Amérique.
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